Quelques semaines après avoir livré un split très remarqué avec leurs co-conspirateurs frenchies de Birds in Row, les Suisses de Coilguns (hardcore-noise/rock de classe mondiale à classer entre At The Drive-In, Breach, Ken Mode, Great Falls, leurs compatriotes de Knut et The Mars Volta) enchaînent déjà avec un nouveau single baptisé « Venetian Blinds ».
Un single sorti en vinyl ‘fait main’ (made by Grand Voyage Records dont on ne saurait que trop recommander la visite de la page Facebook pour explorer son travail) et édition extrêmement limitée ; par conséquent disponible en physique sur le shop du label du groupe Humus Records et en vidéo juste à la suite + téléchargement à prix libre sur Bandcamp.
Au départ, j’ai composé cette chanson en y ajoutant des beats électro ce qui est plutôt inhabituel pour Coilguns.
Quand j’ai présenté la démo au reste du groupe , je m’attendais à un refus, mais à ma grande surprise, tout le monde l’a adorée. Outre un refrain fort, ce qui rend vraiment ce titre spécial, ce sont les beats de batterie à la fois non conventionnels et hyper créatifs de Luc Hess. Son utilisation parcimonieuse des cymbales donne à chaque coup une importance particulière tout au long du morceau, renforçant son ambiance unique de noise-pop-punk.
Après avoir enregistré la première prise en studio, il est apparu évident que Venetian Blinds avait le potentiel pour se démarquer en tant que single. J’ai le sentiment que les bases de la chanson sont tellement solides qu’elle pourrait facilement être réduite à une version juste jouée au piano.
Avec ce titre-là on s’est dit qu’on tenait la direction artistique de ce que sera Coilguns dans le futur. Bien que les paroles puissent être interprétées de différentes manières, comme Louis les écrit souvent, elles résonnent en moi comme un hymne à notre parcours en tant que groupe et à l’essence même de ce que c’est d’être un musicien dans les années 2020 : « Is it sane to implicate our hearts and intricate our lives? »
Avec la sortie de ce morceau, l’attente pour nous est enfin terminée. Il marque un retour avec un son qui représente une sorte de départ des racines de Coilguns, mais qui semble pourtant tout aussi naturel. Le rôle de Tom Dalgety dans la production a été crucial. Bien que son approche diffère de la nôtre, il a vraiment su capturer parfaitement l’essence de la chanson. (Jonathan Nido, Coilguns)